Bonne nouvelle ! Les petites et moyennes entreprises (PME) ont pris conscience que l'adoption de technologies d'une nouvelle ère pouvait leur apporter des avantages considérables. Equiper les PMEs avec des technologies d'automatisation apportent de nombreux avantages, tels que la réduction des coûts, l'amélioration de la productivité, la réduction des erreurs, l'augmentation de l'efficacité et, surtout, un retour sur investissement plus rapide.
D’après le baromètre France Num, les PMEs sont de plus en plus nombreuses à s’équiper en solutions numériques. Depuis la pandémie, la progression est impressionnante : +78 % pour les sites internet et +120 % pour ceux qui intègre la vente en ligne.
Clairement, les dirigeants de PME ont réagi face à l’évolution des attentes des consommateurs. En particulier, les entreprises proposent de plus en plus de livrer directement le consommateur dans une logique e-commerce.
On est bien loin de l’image d’Epinal de l’entreprise gérée au papier et au crayon. Et si vous utilisiez des robots en entrepôt pour faciliter la préparation de commandes ? Pourquoi l’automatisation serait-elle réservée aux grands groupes et à l’industrie ?
Equiper les PMEs avec des technologies d'automatisation apportent de nombreux avantages.
L’automatisation comme réponse aux nouveaux enjeux
La mise en place du e-commerce représente une véritable révolution pour la PME. Le nombre de commande à préparer peut être multiplié par 10 voire 100. Dans certaines activités, il faut aussi faire face à une forte saisonnalité (rentrée, Noël, promotions, ...). Et être en mesure de livrer de plus en plus rapidement, en général à J+1.
Augmenter les cadences de préparation de commande nécessite aussi de recruter et de former du personnel intérimaire, ce qui bousculent les habitudes.
Enfin, dans le contexte pandémique actuel, il faut faire face à un fort absentéisme.
Autant d’éléments qui peuvent conduire le dirigeant à considérer la numérisation et l’automatisation de la gestion de son entrepôt.
La performance de la logistique peut également devenir un argument de vente. C’est ce que fait, Bétrancourt, société qui fournit des vêtements de protection, sur son site web. En choisissant sa taille, le salarié de l’entreprise cliente peut avoir son pantalon ou sa veste livrés chez lui plutôt que de devoir passer en agence. Pour simplifier au maximum l’expérience client, Bétrancourt propose ce service sous forme d’un e-shop dédié.
Préparation de commandes dans l'entrepôt Bétrancourt - © Scallog / Bétrancourt
Évidemment, un projet d’automatisation d’entrepôt doit répondre avant tout aux critères classiques de retours sur investissement. Il faut en particulier privilégier des solutions qui vont s’adapter autant à l’existant qu’à l’évolution (prévisible ou non) de l’activité :
- Intégration facile dans l’entrepôt existant
- Démarrage de l’installation dans un temps court (typiquement 3 mois)
- Prise en main simple par les opérateurs
- Capacité d’extension de l’installation, voire possibilité de déménagement dans un autre bâtiment
Automatiser un entrepôt est de plus en plus utiliser non seulement comme moyen pour économiser des ressources, mais surtout comme solution pour attirer de nouveaux clients. Chez Bétrancourt, on est fier de faire visiter l’entrepôt et de montrer comment la logistique rend possible un service à valeur ajoutée – Pierre-Yves Minarro, COO Scallog
Regardons plus en détail comment concrètement mettre en œuvre un tel projet.
Lancer un projet de numérisation et d’automatisation
L’automatisation de l’entrepôt s’appuie naturellement sur la numérisation du suivi des stocks. Dans certaines PME, les stocks sont gérés grâce à un WMS (Warehouse Management System) rudimentaire qui est un module ou une option de l’ERP (Enterprise Resource Planning) utilisé. Ces entreprises ont alors le choix :
- soit s’équiper d’un WMS plus robuste, ce qui alourdit le projet
- soit déporter certaines fonctionnalités dans le WCS (Warehouse Control System), le logiciel qui pilote la robotisation. Cela nécessite évidemment un WCS puissant, ce qui est heureusement le cas de celui proposé par Scallog
Pour les entreprises qui n’ont encore numérisé leur gestion d’entrepôt, nous recommandons de procéder à l’installation simultanée des deux solutions : cela supprime la nécessité de re-paramètrer le WMS et réduit ainsi d’autant les coûts de mise en œuvre.
Le point clé, dans tous les cas, c’est de bien définir les différents processus :
- Préparation de commandes,
- Réassort,
- Retours,
- Inventaire.
Votre prestataire doit avoir une réelle expertise pour vous aider à faire les meilleurs choix.
Idéalement, les opérateurs seront associés au projet car ce sont eux qui connaissent le mieux les différentes contraintes opérationnelles. Ils pourront également s’assurer que l’automatisation permet une réelle amélioration des conditions de travail.
Pour financer les coûts d’équipement, vous pouvez opter pour le leasing. Et n’oubliez pas de solliciter les différentes aides disponibles.
Avec Scallog, l’automatisation accessible à tous
Chez Scallog, nous souhaitons que toutes les entreprises, quelle que soient leur taille, puissent tirer parti des bénéfices de l’automatisation.
Bricolux, par exemple, a démarré une installation goods to man avec 20 étagères mobiles, 3 robots Boby pour les déplacer vers les opérateurs et une station de préparation de commande sur seulement 300 m². Leur métier ? Livrer du matériel scolaire aux écoles et aux particuliers. Aujourd’hui, le système installé chez Bricolux compte 10 robots et 70 étagères.
Cette approche « starter kit » permet d’accélérer la mise en place de la solution tout en s’adaptant à vos contraintes :
- Taille de la zone (en général fortement contrainte)
- Structure du bâtiment (poutres, hauteur sous-plafond)
- État du sol (le sol doit simplement être plat)
Ainsi, Farmy, l’e-commerçant suisse spécialiste du bio et du local a pu transformer une ancienne cave à vin du cœur de Zurich en un espace de stockage automatisé. Le tout dans une surface de moins de 500 m² comprenant des plafonds bas, des pylônes et des dénivelés.
Tous les entrepôts n’ont heureusement pas de telles contraintes. En revanche, pour faire face à une augmentation de l’activité, les installations Scallog sont facilement extensibles :
- Pour augmenter le stockage, il suffit d’ajouter des étagères
- Pour augmenter la capacité des opérateurs à traiter des commandes, il faut simplement ajouter des robots.
- En cas de pic de charge ponctuel, vous pouvez même louer des robots additionnels.
Les bénéfices de l’automatisation
Dans le numéro de Mars 2021, les lecteurs de Supply Chain Magazine ont pu découvrir en détail le retour d’expérience de Bricolux. Les principaux bénéfices sont :
- Une meilleure réactivité face au pic de commande avec la capacité de livrer les commandes e-commerce à J+1
- Un espace de stockage réduit de 50% par la réduction des allées entre les étagères
- Un taux d’erreur réduit : initialement de 4%, il est maintenant de 0,5%
- Une réduction du nombre de kilomètre parcourus par les opérateurs (de 15 km par jour à 10 km avec un objectif à 5 km)
Alain Collard, directeur général de Bricolux conclut sur ces mots : "Dans le monde des PMEs, on pense, à tort, que les robots sont inaccessibles car chers et complexes à déployer. Notre projet prouve le contraire."
Farmy, Bricolux, Bétrancourt ne sont que quelques exemples parmi beaucoup d’autres. La dynamique pour équiper toujours plus de PME en solutions d’automatisation d’entrepôt est clairement lancée. Et ces dirigeants sont en général ravi de partager leur expérience alors profitez-en pour les rencontrer et juger sur pièces !
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