Les conditions de travail sont un enjeu majeur pour la logistique. Rappelons qu’un préparateur de commande peut parcourir jusqu’à 15 kilomètres en moyenne et porter de 1 à 8 tonnes par jour ! Quand on sait que les parcours et les recherches de produit représentent jusqu’à 70% du temps improductif d’un opérateur, on comprend tout l’intérêt de la robotique Goods to Man : avec l’automatisation, vous pouvez à la fois améliorer la productivité et les conditions de travail des opérateurs.
Mais pour être réellement efficace, cette automatisation doit s’accompagner d’une adaptation du poste de travail aux caractéristiques propres à chaque installation. Grâce à une démarche volontariste, Scallog mobilise des experts en ergonomie et réduit ainsi les mauvaises manipulations et les gestes à risque.
Une station ergonomique depuis l’origine
Depuis sa création, Scallog s’est associé avec ses clients pour proposer la meilleure expérience possible :
- L’espace de stockage est dédié aux robots limitant ainsi les risques de collision.
- Les robots sont silencieux et ramènent les étagères nécessaires à la préparation de commande.
- Un feu vert indique à l’opérateur qu’il peut accéder à l’étagère. Ce feu est placé à hauteur des yeux afin de limiter les mouvements de tête.
- L’opérateur prend alors les produits qu’il place ensuite dans le rucher de commandes.
Le rucher de commande permet d’avoir plusieurs dizaines de commandes en préparation en parallèle. L’opérateur peut ainsi prélever plusieurs articles de la même référence et les dispatcher sur les différentes commandes pertinentes. Le résultat : une réduction de 70% des mouvements nécessaires.
Préparation de commandes dans l'entrepôt Polyflame - © Scallog /Polyflame
Installation après installation, Scallog a tenu compte des retours clients afin d’améliorer toujours plus l’ergonomie du poste de préparation de commande :
- L’emplacement sur l’étagère est éclairé grâce à un spot-to-light
- L’emplacement de rucher correspondant est, lui, éclairé grâce à un put-to-light
- L’écran est placé sur un bras articulé pour qu’il puisse être ajusté par chaque opérateur en fonction de sa morphologie. Résultat : moins de fatigue oculaire, de douleurs dorsales et cervicales.
- La station est équipée d’un tapis antifatigue et d’un marchepied escamotable.
L’utilisation d’indications lumineuses (spot-to-light, put-to-light) a considérablement réduit la charge mentale nécessaire pour effectuer les opérations de préparation de commande.
Enfin, dans le processus de réapprovisionnement, l’opérateur est informé qu’il doit positionner les charges lourdes en priorité sur les niveaux inférieurs de l’étagère.
La réalité virtuelle (VR) pour affiner les éléments clés de la station
Dès 2017, les laboratoires Boiron ont souhaité analyser finement les différents paramètres de la station de travail afin qu’ils soient adaptés à leur environnement de travail. Pour ce faire, Scallog et Boiron ont travaillé avec le cabinet d’ergonomie AF’ergo Conseil.
Ce cabinet utilise la solution Ergo-Wide de la société Clarte pour permettre une étude fine des mouvements et des postures grâce à la réalité virtuelle. Le poste de travail est simulé et l’opérateur, équipé de capteurs, est mis en situation afin accomplir l’intégralité du processus. Poste de travail et avatar sont ainsi analysés en détail afin d’effectuer les cotations des postures et de suggérer des modifications.
Cette simulation va donc bien au-delà des éléments évidents comme la hauteur ou la profondeur des étagères et aide à positionner les différents éléments du poste de travail (écran tactile, scanner, imprimante, …).
Après analyse, la simulation permet en particulier :
- De faciliter la manipulation des cartons positionnés en haut de l’étagère
- D’adapter les inclinaisons des bacs ou des cartons dans le rucher suivant les différents niveaux
- De fournir des recommandations sur les gestes à effectuer par les opérateurs (remplacer une torsion du buste par un mouvement ou encore de privilégier la posture accroupie pour les emplacements bas)
L’étude ergonomique permet ainsi d’optimiser les critères de rangement en prenant en compte le poids, l’encombrement ainsi que la classe de rotation.
Et parce qu’on ne manipule pas des livres comme des médicaments ou des produits cosmétiques comme des vêtements, Scallog propose depuis systématiquement cette étude innovante aux clients qui le souhaitent.
Préparation de commandes dans l'entrepôt Décathlon - © Scallog /Décathlon
S’il n’a plus de longues distances à parcourir, l’opérateur continue à effectuer des déplacements limités et des rotations. Il est ainsi exposé au piétinement. Pour limiter les maux de pied, nous avons équipé nos stations d’un tapis ergonomique anti-fatigue.
Au final, la préparation de commandes nécessite toujours un certain effort tant physique que mental, aussi nous recommandons de faire tourner régulièrement les opérateurs sur différents postes de travail comme le transfert de commandes vers la zone de packing, la manutention dans une partie non automatisée ou encore la consolidation de commandes.
Pour optimiser l’ergonomie du poste de travail, il est donc essentiel d’associer les opérateurs à la mise en œuvre du projet d’automatisation. Leur participation active permettra d’avoir une station de travail adaptée le plus possible à leurs besoins.
L’opérateur au centre de l’approche
Dans son approche, Scallog privilégie une automatisation raisonnée. L’objectif n’est pas de supprimer les emplois mais d’en proposer de meilleure qualité.
C’est pourquoi, en complément de l’étude ergonomique, les opérateurs sont systématiquement associés à la démarche d’automatisation. Les différents processus sont analysés dans leur globalité. Ainsi, les étapes comme l’évacuation des emballages vides ou pleins sont également prises en compte.
Réduction des déplacement, préparation simultanée de nombreuses commandes grâce au rucher, réduction des erreurs, l’automatisation Good to Man rend les opérateurs plus efficaces. Les pics d’activités sont ainsi plus faciles à absorber. Avec l’ergonomie de la station de travail, les nouveaux opérateurs sont également opérationnels plus rapidement. Tous ces éléments favorisent la polyvalence des opérateurs qui peuvent être amenés à tourner sur plusieurs postes de travail tels que l’emballage ou encore la manutention dans le stock palette (pour ceux qui sont autorisés à conduire un Fenwick).
Améliorer les conditions de travail présente de nombreux bénéfices pour les opérateurs comme pour l’entreprise : moins de TMS (troubles musculosquelettiques), moins d’accidents, moins de maladies et moins d’absentéisme, mais aussi des salariés plus motivés et plus fidèles.
Chaque client a ses spécificités. Notre approche, c’est de mener une analyse poussée afin de coller au plus près des besoins. Ainsi, nous proposons systématiquement une étude ergonomique qui est grandement facilitée par l’utilisation de la VR. –Pierre-Yves Minarro, COO Scallog
Cette démarche d’amélioration des conditions de travail nous semble d’autant plus nécessaire que la logistique rencontre des difficultés de recrutement. Moderniser votre entrepôt permet de vous démarquer face à des candidats de plus en plus exigeants.
Les jeunes générations n’ont pas les mêmes attentes que leurs parents. Les outils technologiques leur semblent naturels, alors qu’ils vont être plus regardant sur les conditions de travail. Grâce à une étude ergonomique poussé, tous les opérateurs peuvent facilement s’approprier l’environnement de travail proposé par Scallog. Et comme l’automatisation que nous proposons est flexible et évolutive, vous préparez aussi le futur.
Faciliter les recrutements
La pandémie, dont nous sortons à peine, a montré l’importance de la logistique. Nous faisons face à une envolée de l’e-commerce et à la consécration de l’omnicanal. Surtout, les consommateurs, professionnels ou particuliers, sont de plus en plus exigeants, notamment sur les délais de livraison. Toutes ces tendances font exploser le volume de préparation de commandes de détail. Moderniser son entrepôt avec une solution Good to Man est donc une nécessité pour des raisons économiques. Et proposer des postes de travail toujours plus ergonomique devient alors un réel différenciateur y compris pour réussir ses recrutements.
La récente étude de la Dares et de France Stratégie le confirme : les difficultés actuelles de recrutement en logistique ne vont pas s’améliorer.
D’ici à 2030, c’est 150 000 ouvriers qualifiés de la manutention qui vont manquer. En effet, les jeunes qui choisissent cette activité compensent tout juste les créations d’emplois alors qu’on prévoit dans le même temps de nombreux départs à la retraite.
C’est donc dès aujourd’hui qu’il faut investir pour améliorer sa logistique. La bonne nouvelle, c’est que l’automatisation proposée par Scallog est flexible et évolutive et qu’elle est accessible même si vous êtes une PME.
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