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Contrer le phénomène de la grande démission dans la logistique : améliorer les conditions de travail

Rédigé par Dominique Van Deth | 8 nov. 2022 07:30:00

La grande démission dans la logistique, une réalité concrète

23% de la population active a démissionné aux Etats-Unis en 2021. Loin de s’essouffler, le phénomène connu sous le nom de « Grande Démission » (the great quit), a même pris de l’ampleur en 2022. Les salariés quittent leur emploi parfois sans même savoir où ils travailleront demain.

Le chômage historiquement bas (3,7% en Août 2022 aux USA) a longtemps faire dire aux experts que la grande démission épargnerait le vieux continent. Pourtant, en Europe aussi, le chômage a beaucoup baissé (6,6% en Août 2022 pour la zone Euro) et les démissions ne cessent d’augmenter jusqu’à atteindre 520 000 par trimestre en France dont 470 000 de CDI selon les derniers chiffres de la DARES. C’est 20% de plus qu’en 2019.

Le résultat ? On peine à recruter dans les métiers qui ne sont pas éligibles au télétravail
et qui emploient du personnel peu qualifié. Le taux d’emplois vacants ne cesse d’augmenter.
Il est de 3,2% dans la zone euro en moyenne, ce qui recouvre des situations individuelles souvent dramatiques. Quasiment toutes les PME ont des difficultés de recrutement pour cause d’absence de candidat.

Autant dire que la supply chain est directement impactée. Comme la restauration et le BTP, la logistique fait malheureusement face à un déficit d’image, qui touche en particulier les jeunes.

Les responsables d’entrepôt sont ainsi de plus en plus préoccupés par les démissions et les difficultés de recrutement à l’approche des pics de charges saisonniers (Black Friday, Noël).

La priorité : améliorer les conditions de travail

Alors que faire pour fidéliser ses salariés ?

En tête des revendications, on trouve naturellement l’augmentation de salaire.
En Europe, l’inflation progresse tous les jours et est déjà à 10%. Les hausses de l’énergie et de l’alimentation posent des problèmes très concrets aux salariés. Pour les entrepôts peu accessibles, le prix élevé des carburants diminue encore le pouvoir d’achats des opérateurs.

Mais une hausse généralisée des salaires, si elle est nécessaire, ne sera pas forcément suffisante pour réduire les démissions et rendre son entreprise plus attractive. De plus, c’est une approche qui devient vite extrêmement coûteuse.

C’est pourquoi il est indispensable de penser également à améliorer les conditions de travail. Dans l’entrepôt, un préparateur de commande peut marcher jusqu’à 12 à 15 km par jour. Les déplacements combinés au port de charge lourde font s’envoler les TMS Troubles Musculosquelettiques. Les difficultés de santé augmentent l’absentéisme. Et le travail pénible multiplie les risques : la manutention manuelle (y compris en dehors de l’entrepôt) représente ainsi la moitié des accidents du travail.

Améliorer les conditions de travail impose d’agir sur des aspects potentiellement très variés. On peut commencer par proposer des horaires plus adaptés aux situations individuelles ou encore mettre en place un plan de déplacement d’entreprise. Pour avoir un impact significatif, il faudra sans doute revoir l’organisation du travail. Dans tous les cas, les mesures mises en place doivent préserver l’efficacité économique. Et leur réussite dépendra largement du soutien de l’encadrement.

L’automatisation Goods to Man pour agir sur les conditions de travail

Dans un entrepôt,  le préparateur de commande passe la moitié de son temps à chercher des articles. Avec un système Goods to Man, ce sont les produits qui se déplacent. Plus de temps perdu à se repérer dans les allées suivant une codification parfois complexe.

Préparation de commandes dans l'entrepôt Décathlon - © Scallog /Décathlon

L’automatisation est un investissement qui peut être conséquent et qui va bouleverser les habitudes de travail. L’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) préconise une phase d’expérimentation avant de faire grandir le projet.

C’est justement pour combiner flexibilité et évolutivité que, chez Scallog, nous avons choisi un système à base d’étagères mobiles. Cette solution très abordable permet un ROI rapide, ce qui la rend accessible y compris aux PME.

L’automatisation est l’occasion de revoir l’organisation des tâches et de redéfinir le poste de travail. Le but est d’agir sur l’ensemble des leviers :

La combinaison de tous ces éléments permet d’améliorer sensiblement l’ergonomie.
Une préoccupation qui est partagée par Scallog et ses clients. Ainsi, les laboratoires Boiron ont utilisé la réalité virtuelle pour les aider à définir les différents paramètres de la station de travail.

Si, pour l’opérateur, l’automatisation Goods to Man réduit drastiquement la marche, il augmente en revanche le risque de mouvements répétitifs. Heureusement, la station de travail Scallog est adaptée pour une grande variété de tâches comme faire un inventaire tournant, gérer les retours ou traiter le réassort.

Spécialement conçue pour une prise en main rapide par les opérateurs, la station de travail Scallog encourage également la polyvalence. Il est donc plus facile de faire tourner régulièrement les opérateurs sur différents postes de travail : transfert de commandes vers la zone de packing, manutention dans une partie non automatisée ou encore zone de consolidation des commandes.

Moderniser son installation pour fidéliser et attirer les nouvelles recrues

La modernisation de l’entrepôt grâce à l’automatisation Goods to Man permet de préserver la santé, de réduire l’absentéisme et d’enrichir les tâches proposées. Grâce aux gains en efficacité (x3 en picking), vous réduisez les besoins en main d’œuvre temporaire (intérim) face aux pics de charges. Vous pouvez donc proposez des emplois de meilleure qualité.

En plus de fidéliser les équipes existantes, une installation modernisée va rejaillir positivement sur l’image de votre entrepôt, avec à la clé des recrutements facilités et même, surtout si vous êtes un  3PL, une capacité à séduire plus de clients.