En plus de répondre aux enjeux de productivité et de vitesse demandés par le marché, face à des consommateurs toujours plus exigeants, le Responsable Logistique doit optimiser l’ensemble de ses flux, process et opérations logistiques pour réduire ses coûts et améliorer sa compétitivité.
Plusieurs leviers sur sa chaîne logistique sont à sa disposition :
Chacun, comme la gestion de stock dont les coûts représentent entre 15 à 35% de sa valeur par an, joue un rôle majeur sur le chiffre d’affaires et les marges de l’entreprise, et donc sur sa rentabilité.
Zoom sur les préparations de commandes qui représentent une des opérations de l’activité logistique les plus gourmandes en ressources, temps et efforts !
Face à des temps de transport et des délais d’acheminement de plus en plus incompressibles, le Responsable Logistique se doit d’optimiser dans son entrepôt les temps de traitement des commandes, tout en veillant à réduire ses ressources et ses coûts par pièce.
Deux types de préparations des commandes lui sont proposés :En fonction de son entrepôt et de ses investissements technologiques initiaux, le Responsable logistique doit évaluer précisément l’ensemble des postes liés à ses préparations de commandes pour en calculer le prix de revient.
Il peut également en détecter les gisements d’économie possibles, au delà du coûts de stockage et des coûts d’exploitation traditionnels, sur les coûts en amont, les coûts de manutention, la capacité de traitement et sur l’espace de stockage.
En plus d’organiser au mieux son entrepôt selon le stockage et les flux de marchandises qui se multiplient, le Responsable Logistique doit exploiter toutes les sources de données de sa chaîne logistique pour optimiser le maillon des préparations de commandes.
Un logiciel WMS s’impose pour centraliser toutes les commandes clients, planifier les 3 étapes principales correspondant à leurs traitements – itinéraire de prélèvement, picking et emballage, et cela dans un souci constant de contrôle des stocks en temps réel et d’approvisionnements automatisés.
Impossible de réduire ses coûts de préparations de commandes sans une solution logicielle de gestion des stocks qui garantit le prélèvement du « bon produit et emballage, dans la bonne quantité » pour une commande client !
Si le stockage représente un élément clé dans le picking d’articles au détail, il y a de nombreux axes d’amélioration, dont en particulier l’optimisation du chemin de préparations des opérateurs, en termes de quantité et de distance parcourue.
Il faut donc adapter les chemins de préparation, en fonction des produits à récupérer, selon leur catégorie de faible à haut taux de rotation, et selon les processus les plus adaptés à l’activité, picking par article, vague ou zone.
Une nouvelle fois, le WMS s’avère capital. Le picking fin est l’opération logistique la plus chronophage en temps et ressources !
Le Responsable logistique doit également s’atteler à gérer au mieux ses ressources humaines afin d’accélérer les cadences tout en réduisant la pénibilité du travail dans un secteur, la logistique en déficit d’attractivité.
Les chiffres parlent d’eux même : un opérateur parcoure en moyenne 10 à 15 kilomètres par jour, un manutentionnaire porte 1 à 10 tonnes par jour. L’amélioration des conditions de travail va de pair avec la compétitivité des équipes.
Pour limiter les déplacements répétitifs, les efforts physiques, sources de TMS, et les arrêts de travail qui en découlent, synonyme d’embauche d’intérimaires voire de sous-effectif, une autre organisation est possible, dont la voie de la robotisation !
La robotisation, fer de lance de l’industrialisation des process, se démocratise de plus en plus dans les entrepôts, pour relever le défi de la rapidité, flexibilité et rentabilité logistique.
Elle répond à la nécessité des acteurs du Retail, de l’Industrie et de l’E-commerce d’un traitement toujours flexible, efficace et automatisée des préparations de commandes, qui peuvent évoluer d’une semaine sur l’autre, en fonction de pics d’activité toujours plus nombreux.
La densification de l’entrepôt est le premier enjeu relevé par la robotisation !
Les robots Goods to Man apportent les produits vers des stations de préparation où les opérateurs sont fixes, les allées de circulation sont supprimées et les références démultipliées.
Ainsi, les robots Boby de SCALLOG déplacent des étagères vers des stations de préparations, où de nombreuses références à faible ou moyenne rotation peuvent être stockées et prélevées.
Avec la robotisation « Goods to man », on peut bénéficier d’un gain d’entreposage de plus de 30 % !
Course à l’efficacité oblige, la fiabilité et l’accélération d’exécution des préparations sont le deuxième enjeu relevé par la robotisation !
Avec des robots, les cadences de préparations de commandes peuvent être multipliées, y compris le conditionnement, tout en gagnant en fiabilité et traçabilité.
A cela s’ajoute que la robotisation, et surtout l’intelligence logicielle de pilotage couplée à la qualité des données, optimise l’ensemble des flux physiques afin que les cadences soient les plus fluides possibles, y compris en période de pic d’activité.
Coté rendement de la robotisation « Goods to man », on constate une productivité trois fois supérieure aux traitements manuels des préparations de commandes !
Enfin, la robotique Goods to Man pallie à la problématique de gestion de la main d’œuvre, lors de pic d’activité, et améliore considérablement les conditions de travail des opérateurs logistiques. Elle ne supprime pas l’humain, seulement les opérations pénibles.
Les robots SCALLOG apportent des étagères vers des stations de préparation où les opérateurs sont guidés, via un pointeur lumineux spot to light, dans les étapes du picking pour simplifier, réduire et fiabiliser les manipulations.
Meilleure alliée des opérateurs logistiques, la robotisation Goods to Man voire « Goods for Man » supprime leur marche journalière de 10 à 15 kilomètres, les gestes inutiles et les mauvaises postures, sources de risques de TMS et d’absences !
Au-delà de booster la productivité, la robotisation garantit une supply chain véritablement flexible.
Face à la demande imprévisible, aux exigences des clients et aux fluctuations d’activité qui en découlent, la gestion des flux logistiques se complexifient et évoluent en permanence.
Agilité, flexibilité et évolutivité sont au cœur des solutions de robotisation de SCALLOG. A ce titre, le Service Logistique peut déplacer son installation dans l’entrepôt, déménager simplement dans un autre bâtiment, ajouter ou louer des robots supplémentaires sur une courte période.
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En conclusion, le Responsable Logistique doit aujourd’hui réfléchir à automatiser ses préparations de commandes en vue de réduire le délai entre la commande et l’expédition de marchandises pour accroître la satisfaction client, tout en limitant ses coûts.
Le parfait exemple est Amazon qui démocratise aujourd’hui les robots dans ses entrepôts pour optimiser sa logistique, clé de son succès, tout en diminuant les coûts associés, qui ont été multipliés par 25 en 10 ans !